La Saga des Régions #4 : C'est le Nord...
- Nos Régions
Quatre coffrets, quatre régions, et une mosaïque de saveurs synonymes d’évasion ! À la belle-iloise, nous aimons vous régaler avec nos conserves de qualité, et à travers leurs innombrables recettes, vous faire voyager. Alors, à l’occasion du lancement de nos nouveaux Coffrets régions, nous vous emmenons faire un petit tour de France et ses beaux horizons...
CABOURG : LA REINE DE LA CÔTE FLEURIE
Binv'nue, Boujou! Bienvenue dans le Nord, des Hauts-de-France à la Normandie ! Illustre pour ses falaises blanches monumentales, ses grâcieuses côtes : fleurie, de nacre, d’albâtre ou d’opale, ses immenses plages, cabines colorées et chars à voile, le littoral de la Manche invite à la villégiature et aux tablées joviales.
C’est en l’honneur de notre nouveau coffret C’est le Nord, que nous avons choisi d’embarquer pour Cabourg, où la belle-iloise a ouvert son magasin au 53, Avenue de la mer en 2005.
Baladez-vous au cœur de « la Reine de la Côte fleurie », aussi appelée La Romantique… en compagnie de Christine, vendeuse et ambassadrice locale de la belle-iloise depuis 15 ans !
Depuis quand es-tu installée en Normandie ? Vis-tu à Cabourg ?
Je ne suis pas native d’ici, je suis d’origine bourguignonne et le hasard de la vie a fait que je suis née dans le Sud-Ouest, à Bayonne. En 2007, mon mari a été muté en Normandie, alors je l’ai tout naturellement suivi. Nous vivons à une quinzaine de kilomètres de Cabourg, dans une jolie petite commune qui est très bien placée, à mi-chemin avec Caen !
Il fait bon vivre ici ?
Ah oui ! La Normandie est vraiment une belle région, très agréable et plaisante à vivre… On a le côté mer avec des plages époustouflantes, et le côté campagne à l’intérieur des terres, avec la suisse normande, où c’est tout vert avec de beaux villages typiques… C’est ravissant !
LA BELLE-ILOISE
Comment es-tu arrivée à la belle-iloise ?
Je suis arrivée il y a 16 ans ! Tout juste installée en Normandie et en recherche d’emploi, je suis tombée sur une annonce de la belle-iloise pour travailler comme vendeuse aux magasins de Cabourg et Ouistreham. J’ai postulé, j’ai été retenue, ça m’a plu et j’y suis restée ! Je me souviens du jour exact où je suis arrivée parce que c’était un 1er avril : ce n’était pas une blague finalement, et ça a bien matché ! (rires).
Aujourd’hui, j’aime toujours autant mon travail : les produits sont bons, les clients sont sympathiques, on nous accorde de la confiance, de l’autonomie et les magasins de la belle-iloise sont toujours situés dans de superbes endroits, de belles communes de bord de mer ou en plein cœur des grandes villes !
Qu’aimes-tu le plus dans ton métier ?
Le sourire des clients quand ils repartent du magasin ! Lorsqu’ils s’en vont enchantés, en me glissant « Merci de votre accueil, merci pour vos conseils », ça me fait chaud au cœur et vraiment plaisir !
Les passants qui entrent dans la boutique sans connaître la belle-iloise sont étonnés par la variété et le nombre de produits proposés, et ne s’imaginent pas tout ce qu’on peut faire avec ! Alors, j’aime bien leur présenter nos multiples gammes, expliquer les différents usages, suggérer nos fiches recettes ou encore partager mes propres expériences, parce que je fais aussi des essais culinaires à la maison ! (rires)
Que représente la belle-iloise pour toi ?
Pour moi, la belle-iloise incarne une réussite incroyable : avec de simples conserves de sardines au départ, avoir su si bien mener son bateau, c’est formidable ! J’admire la capacité de l’entreprise à s’impliquer pour toujours faire mieux et progresser afin que la marque perdure dans le temps…
La belle-iloise c’est aussi une vue d’esprit, un art de vivre, avec cette compréhension qu’il faut respecter l’environnement, s’adapter à la Nature et faire avec ce qui nous entoure pour être pérenne... Je trouve cela très bien.
Quelle est ta recette la belle-iloise préférée ?
J’adore le Thon au naturel, je le trouve tout bonnement fantastique, et incomparable par rapport à ceux que l’on trouve en supermarché. Sa texture fondante, sa fraîcheur de goût… on ne trouve pas d’équivalent à ce thon-là, et une fois que les clients l’ont goûté, ils y reviennent !
C’est si facile à préparer, je l’utilise beaucoup pour les salades d’été : il suffit d’ouvrir la boîte, de couper un concombre, quelques tomates et voilà ! Il se suffit à lui-même, il n’y aurait même pas besoin de rajouter de l’huile, de la mayonnaise ou de la vinaigrette : il est délicieux tel quel, tout simplement.
J’adore aussi les Filets de maquereaux : il suffit de les réchauffer avec du riz, et voilà on a une belle assiette savoureuse, toute prête !
C’est quoi pour toi bien manger ?
Pour moi, bien manger, c’est avant tout une affaire de provenance et de saisons. Lorsque je vais acheter mes produits, je fais bien attention à ce que ce soit français. Je vais peut-être payer plus cher, mais j’y tiens. Je ne fais pas trop attention au taux de matière grasse et aux calories… je veux surtout que ce soit bon, de qualité, et français !
J’aime être à la cuisine pour prendre le temps de préparer à manger. Par exemple, j’adore cuisiner le bœuf bourguignon à la manière de ma mère, ma grand-mère : le faire mijoter pendant plusieurs heures, le retourner, le goûter de temps en temps et me remémorer les souvenirs d’enfance… Les plats de viande en sauce, typiques de la Bourgogne, sont ma madeleine de Proust !
Bien manger, c’est aussi prendre le temps de s’assoir à table, discuter tranquillement, voir arriver le plat et l’apprécier déjà avec les yeux, parce que c’est beau, puis le savourer sans se presser…
C'EST LE NORD
Que représente la Normandie pour toi ?
Ma terre d’adoption ! Avant d’atterrir ici, j’avais déjà vécu dans pas mal de coins en France, et même dans le Pacifique, mais sans m’attacher particulièrement à telle ou telle région : j’y étais parce qu’il fallait que j’y sois.
Or, à mon arrivée en Normandie, j’ai eu un véritable coup de cœur pour ces grandes étendues de plage qui insufflent un tel sentiment de liberté, et cette diversité de paysages verdoyants, bucoliques…
C’est quoi être normand / normande ?
Les normands sont des gens plutôt réservés et discrets au prime abord : ils ne vont pas parler fort ou éclater de rire comme dans le sud... C’est peut-être dû aux températures, ça caille d’ailleurs ici en ce moment ! (rires)
En revanche, une fois que la glace est brisée et qu’ils vous aiment bien, ils vous aiment vraiment bien ! Il y a cette chanson d’Enrico Macias qui me vient : « Les gens du Nord ont dans leurs yeux le bleu qui manque à leur décor… Les gens du Nord ont dans le cœur le soleil qu'ils n'ont pas dehors… »
Parle-moi de la ville de Cabourg et du quartier où est implanté le magasin ?
Notre magasin cabourgeais est situé au beau milieu de l’Avenue de la Mer, il ne pourrait y avoir de meilleure position en ville ! C’est une superbe avenue, avec de belles boutiques vestimentaires, des commerces de bouche, des magasins de souvenirs de mer, et, au bout, le Grand Hôtel, un lieu emblématique, avec une sacrée histoire !
Il y a plus de vie locale aux alentours, dans des stations balnéaires comme Merville-Franceville ou à Ouistreham qui a un port de pêche important et une halle aux poissons où les pêcheurs locaux vendent directement leur pêche de la nuit aux habitants !
Quels sont les endroits ou activités incontournables du coin ?
À Cabourg même, l’incontournable c’est la promenade Marcel Proust, le long de la plage des Romantiques. Elle est vraiment magnifique, tout en longueur, et les balades se terminent toujours par le mythique Grand Hôtel !
Proust y a séjourné des années pour écrire À la recherche du temps perdu, s’inspirant de Cabourg comme modèle pour mieux projeter Balbec, la station balnéaire imaginaire où se déroule À l'ombre des jeunes filles en fleurs. Un paquet de films culte ont aussi été tournés au Grand Hôtel : La Boum, Le Cœur des hommes, Intouchables…
Cabourg est aussi réputée pour ses villas Belle époque, dont la Villa du Temps retrouvé, un bel endroit culturel à visiter pour s’immerger dans l’imaginaire de Proust et l’esprit de villégiature qui régnait ici au début du 20e siècle !
Aux alentours, à 5 minutes d’ici, il y a Dives-sur-mer, une petite cité portuaire que j’adore : c’est plus cocon et il y a un joli centre-ville médieval, chargé d’histoire car c’est là d’où est parti Guillaume le Conquérant pour envahir l’Angleterre en 1066. On peut découvrir toute son épopée au musée de la Tapisserie de Bayeux où est exposée « la Toile de la Conquête », une tapisserie de près de 70 mètres de long, datant du 11e siècle !
La mémoire du Débarquement de 1944 est encore très présente dans la région, avec de nombreux sites à visiter : le musée du Mur de l’Atlantique à Ouistreham, le cimetière américain d’Arromanches, le mémorial de Caen… des sites incomparables, on ne peut y entrer sans avoir un pincement au cœur.
Plus globalement, les activités liées à la mer sont omniprésentes ici et il y a de belles plages de partout ! Certains se baladent, d’autres font du char à voile, et beaucoup pratiquent la pêche à pied : pendant les basses marées, tout le monde va chercher ses coquillages. Parfois, on ne ramasse pas grand-chose, mais on est contents de rapporter nos dix coques à la maison ! (rires)
Une recette typiquement locale à partager ?
La recette typique que j’adore, c’est tout bonnement la tarte normande : c’est comme une tarte aux pommes classique, mais à la crème fraîche ! Il suffit de fouetter des œufs avec de la crème et une pointe de Calvados (si on aime, mais ce n’est pas obligé), d’étaler ça sur la tarte et de la passer au four : la tarte devient fondante, moelleuse… délicieuse ! Et le must c’est de prendre le beurre et la crème chez un producteur local…
On a aussi de très bonnes coquilles Saint-Jacques ici, celles de Ouistreham sont très réputées ! On peut les préparer et déguster de toutes les façons possibles : crues, à la poêle avec du beurre persillé, dans une fondue de poireaux avec de la crème fraîche, ou simplement marinées dans du jus de citron pendant 15 à 45 minutes selon les préférences. Le citron vient cuire les noix de Saint-Jacques, et le résultat est hyper tendre !
Nous avons d’ailleurs de belles fêtes de la coquille dans le coin, à Ouistreham comme à Port-en-Bessin. Elles ont lieu à l’automne pour célébrer l’ouverture de la saison, et de nombreux producteurs locaux viennent vendre leurs produits du terroir aux côtés des Saint-Jacques : du Calvados, des pommes, ou encore du teurgoul, le fameux riz au lait normand !
Avec le printemps, la saison touristique arrive, quel est ton souhait à ce sujet ?
Mon souhait c’est que l’on ait beaucoup de clients et de visiteurs, ce qui devrait être le cas, parce que début juin, c’est le 80e anniversaire du Débarquement. Ça va drainer beaucoup de touristes internationaux et de nombreux évènements sont prévus : des cérémonies commémoratives sur les sites mémoriels, des parachutages, des défilés de voitures d’époque, des bals en costume d’époque… Un vrai voyage dans le temps, 80 ans en arrière !
Alors je souhaite voir des visiteurs des 4 coins du monde heureux de découvrir la belle-iloise et ses bons produits pour ramener un bout de France et de Normandie chez eux. Toujours avec le sourire et le bonjour, c’est très important !
Crédit photos : Éric Frotier de Bagneux
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