La Saga des Régions : Rencontre avec Marie Doazan

Quatre coffrets, quatre régions, et une mosaïque de saveurs synonymes d’évasion ! À la belle-iloise, nous aimons vous régaler avec nos conserves de qualité, et à travers leurs innombrables recettes, vous faire voyager. Alors, à l’occasion du lancement de nos nouveaux Coffrets régions, nous vous emmenons faire un petit tour de France et ses beaux horizons...

Après une halte à la Trinité-sur-mer, Saint-Jean-de-Luz, et Menton, partons à la rencontre de celle qui a dessiné nos beaux coffrets : l’artiste-illustratrice Marie Doazan, qui nous répond depuis son appartement marseillais !

Lorsque Léa rencontre Marie...

C’est en cherchant un nouveau talent pour illustrer nos Coffrets régions que Léa, Cheffe de produit au service Marketing & Innovation de la belle-iloise, a découvert Marie Doazan. Elle recherchait un univers graphique unique - c’est alors qu’elle est tombée sur l’une des œuvres de Marie : Menton… et ce fut le coup de cœur !

« Je me suis dit, c’est bon, c’est elle ! J’ai été instantanément séduite par son style en résonance avec les cartes postales d’antan, les souvenirs au bon parfum des vacances… Et coup de chance, ça a matché directement : Marie était fan de la belle-iloise depuis longtemps ! »

MARIE DOAZAN x LA BELLE-ILOISE

Raconte-nous le processus de création des Coffrets régions ?

Ce projet a été une vraie chance ! Lorsque Léa m’a contactée, je rêvais déjà de collaborer avec la belle-iloise. Elle est venue vers moi avec le format du coffret et une planche d’inspirations, et m’a donné carte blanche ! Avoir le champ libre, c’est chouette en tant qu’artiste, il y a le plaisir d’être force de proposition.

J’étais très inspirée, et j’ai immédiatement attaqué les illustrations. Après quelques petits croquis dans mon carnet, j’ai très vite enchaîné sur le travail des couleurs, main dans la main avec Léa !

Par exemple, pour Côté Sud-Ouest, nous avons choisi un rouge proche de la couleur du Piment d’Espelette et un vert propre aux paysages vallonnés du Pays basque, ce vert éclatant de la végétation lorsqu’il vient de pleuvoir…

Où es-tu allée chercher l’inspiration ? As-tu déjà séjourné dans chacune des trois régions ?

Le coffret On dirait le Sud a été le plus évident à illustrer car le Sud, je connais bien ! Je suis toulousaine, mon conjoint est marseillais, et on vit à Marseille depuis 7 ans. Les mimosas, les citronniers, les oliviers… sont des thèmes que je travaille depuis des années !

Pour Côté Sud-Ouest, je suis allée piocher dans mes souvenirs d’enfance car mes grands-parents sont originaires des Landes, et j’y passais toutes mes vacances. Même si les Landes, ce n’est pas tout à fait le Pays basque, je m’en suis inspirée : pour l’assiette basque sur la boîte, j’ai reproduit la vaisselle de chez eux !

Il y a une région où je ne suis jamais allée : la Bretagne ! Je rêve de voir les couleurs de là-bas… Je regarde des reportages sur la Bretagne à longueur de temps, c’est ma prochaine destination voyage !

C’est donc pour Plein Ouest que j’ai eu le plus besoin d’inspiration : je suis allée chercher dans les images d’Epinal, et comme la belle-iloise est installée à Quiberon, Léa m’a bien accompagnée pour éviter les clichés sur la Bretagne ! Quand je passerai dans le coin, je viendrai faire un coucou à la Conserverie, promis ! (rires)

Comment as-tu découvert la belle-iloise ?

C’était il y a 7 ans, à Noël, à Sainte-Maxime ! Avec mon conjoint, nous y avions ouvert un pop-store éphémère pour les fêtes, où j’exposais mes dessins et lui, lunetier, y vendait ses lunettes…

Notre boutique était juste en face du magasin la belle-iloise, et la vendeuse est venue nous voir un soir, avec les boîtes ouvertes dans la journée pour la dégustation, et qui n’avaient pas été finies - c’était absolument adorable de sa part ! On en revenait pas à quel point c’était bon, et c’est ainsi qu’on est devenus fans de la Conserverie !

J’ai été tout de suite fascinée par les packagings et les murs de boîtes colorées en magasin : esthétiquement, la belle-iloise a quelque chose que l’on ne voit pas ailleurs, il y a une vraie patte graphique. Alors, je me suis dit : j’ai trop envie de travailler avec eux…  Et bien maintenant, c’est fait, donc je suis très contente ! (rires)

Quelle est ta recette la belle-iloise préférée ?

Il y a notamment une recette qu’on adore : l’Emietté de maquereau aux herbes et au citron de Menton. On en fait des petites tartines devant une bonne série, c’est notre petit plaisir ! Je peux me réveiller le matin et avoir envie d’aller chercher mon lot de 4 boîtes dès l’ouverture ! C’est d’ailleurs ce que je fais dans la boutique de Marseille, au 55, rue Paradis.

C’est vraiment la recette nec plus ultra pour moi ! Et c’est tellement simple : il n’y a rien à préparer, il suffit juste de l’ouvrir et l’étaler sur du pain ! C’est une portion parfaite pour un petit snack ou un apéritif improvisé… C’est frais, et, en bouche, le citron de Menton donne un petit kick final - j’aime énormément ça ! Et puis, je ressens une fierté un chouia régionaliste lors de la dégustation ! (rires)

Il y a une vraie dimension « Madeleine de Proust » à cette recette, qui me rappelle ce fameux Noël à Sainte-Maxime où l’on a découvert la belle-iloise !

C’est quoi, pour toi, bien manger ?

Premièrement, bien manger, cela implique de bien choisir ses produits – être locavore, si on peut, c’est l’idéal ! Savoir que c’est fait en France, que c’est bien fait, avec des ingrédients produits localement, c’est important pour moi… Quitte à manger moins, on mange mieux !

Et la deuxième chose, ce sont bien sûr les grandes tablées ! Les moments de convivialité autour des repas, il n’y a rien de mieux. J’aime beaucoup organiser des diners, et encore mieux, des apéro-dinatoires !

Typiquement, j’adore proposer des Tartinables parce qu’on ne perd pas de temps derrière les fourneaux et on ne rate pas la moitié de la soirée ! J’aime bien cuisiner, mais j’aime surtout quand c’est pratique… Je trouve qu’on n’a pas besoin de tout faire soi-même, qu’il y a des choses qui sont très bien faites par les producteurs et fabricants. Alors je me dis : pourquoi s’embêter à le faire quand des gens le font si bien !

LE DESSIN / LES VOYAGES

Peux-tu nous parler de ton métier d’illustratrice ? Depuis quand dessines-tu ?

J’ai le souvenir d’avoir toujours dessiné. Je ne me lève pas en pleine nuit pour faire des croquis, mais dès que j’ai une petite idée, dès que je vois quelque chose qui m’intéresse, je le note.

Ce sont souvent les couleurs qui me parlent le plus. J’adore m’asseoir en terrasse et observer le passage : il suffit d’un camion avec une belle bâche bleue, et d’un jus d’orange posé sur la table d’à côté, et l’association des deux couleurs va me faire tilt !

Je ne dessine pas au trait comme un graveur ou un dessinateur technique ou réaliste. J’aime bien dire que je taille dans la couleur… Je m’inspire beaucoup de la sérigraphie, qui superpose les couleurs par des effets de transparence.

Ce que j’aime dans le dessin, c’est retranscrire des ambiances, des moments suspendus dans le temps, sans forcément mettre de personnage au premier plan…

As-tu un dessin préféré ?

Il y a un dessin que j’affectionne beaucoup dernièrement : celui d’un bouquet de tulipes dans un pichet de pastis, qui était posé chez moi et que j’ai dessiné il y a environ 2 ans.

Je n’avais pas de projets sur le moment, et je me suis mise à dessiner ce que j’avais sous les yeux, par pur plaisir de dessiner ! Ça m’a permis de me reconnecter dans un moment de panne créative, de me débloquer le poignet et le mental…

C’est rare dans mon quotidien d’avoir le temps de faire des illustrations personnelles, des dessins qui ne sont pas des commandes, donc j’ai beaucoup d’affection pour ce bouquet dans son pichet !

Aimes-tu voyager ? Que représente le voyage pour toi ?

J’aime beaucoup voyager. À une époque, je voyageais pas mal à l’étranger, mais j’ai eu un enfant il y a 2 ans, et donc entre le Covid et la maternité, ça a mis un frein ! Je voyage différemment aujourd’hui : je vais explorer plus près qu’avant. Avec mon conjoint, on découvre des coins autour de chez nous : le Sud-Est, la Drôme, le Nord de l’Italie…

Pour nous, voyager, c’est s’imprégner du quotidien des lieux où l’on va, de leurs habitants. Par exemple, on aime bien aller dans les bars de quartier, prendre un café le matin et entendre parler le patois du coin, manger des spécialités… On se plonge dans la vie locale et on essaye de se fondre au maximum parmi les autochtones !

L’été va bientôt commencer, un souvenir en bord de mer à partager ? Quel est ton programme pour l’été ?

Mes souvenirs récents sont les étés à Sainte-Maxime, les balades dans les rochers, les matins à la plage où mon conjoint pêche tandis que je me baigne à côté ! On part tôt, avec un thermos de café, il n’y a personne…

Les bains de mer à 8h du matin, ce sont les plus beaux souvenirs d’été je trouve ! J'adore cette impression d’être complètement hors du temps, tout en suivant un rythme quotidien de farniente estival…

Cet été j’ai prévu de faire exactement la même chose, dans le même coin ! Cette fois-ci j’aurais peut-être davantage de châteaux de sable à faire avec mon enfant !

>> Retrouvez Marie Doazan sur sa page Instagram : mariedoz, et à la Slow galerie, galerie d’arts graphiques à Paris située au 5 Rue Jean-Pierre Timbaud, où l’on trouve ses œuvres depuis 2014 !