L’interview NOMADE avec Bini

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Pionnière sur les couverts réutilisables made in France, Bini accompagne nos déjeuners à emporter depuis déjà 5 ans. Notre nouveauté estivale, Escapade iodée, invite à pique-niquer avec la belle-iloise… et avec Bini ! Parmi ses 6 recettes nomades, on trouve un Binikit réunissant une fourchette, un couteau, une cuillère et des baguettes dans un petit étui ingénieux et léger, pour se régaler et emporter la mer partout où vous voulez !
À l’occasion du lancement de ce nouveau coffret, partons à la rencontre de l’une des deux fondatrices de Bini, Perrine Motte, que nous rencontrons à Vannes, à quelques encablures de Quiberon…

Peux-tu nous raconter les débuts de Bini ? D’où est venue l’idée de révolutionner le monde des repas nomades et à emporter ?
Tout a démarré lors de nos pauses déjeuner ! Avec mon associée Alice, on prenait tous les jours de la semaine nos repas à emporter, et on a constaté que mis bout à bout, ça produisait des montagnes de déchets : des contenants, verres, sacs, couverts à n’en plus finir… Alors s’est posée la question « comment faire mieux ? » et on s’est lancé le défi de trouver des solutions !
On a commencé par regarder ce qui était disponible sur le marché du réutilisable, et presque la totalité des produits proposés étaient fabriqués en plastique et en Asie, avec très peu d’attention portée au design…
Alors, comme on parlait souvent entrepreneuriat ensemble et qu'on voulait avoir plus d'impact dans notre quotidien, on s’est dit que créer des couverts réutilisables français, fabriqués dans des matériaux éco-responsables et joliment dessinés, était une belle idée et l’occasion parfaite de lancer notre boîte ! Et on a quitté nos jobs respectifs pour démarrer l’aventure Bini…
Au même moment, la loi AGEC est apparue, mettant fin aux emballages plastique à usage unique. Coup de chance, on n’allait pas être seules à changer les habitudes des Français !
C’était début 2020, quelques semaines avant la crise du Covid, et pendant le confinement, on a vraiment pu creuser le projet et démarcher les fabricants qui étaient tous hyper disponibles pour répondre à nos questions. C’est ainsi qu’on a trouvé notre premier partenaire pour fabriquer un prototype en matière biosourcée.
Dès la sortie du confinement, on a pu tester le marché du réutilisable dans une quinzaine de restaurants à emporter avec ce produit, très basique comparé au Binikit d’aujourd’hui. En 1 mois, tout a été vendu, alors on s’est dit « Banco, les gens sont prêts ! ».
C’est là où on a vraiment mis au point notre Binikit en dessinant nos propres moules en fonte pour la fabrication, et rajouté des baguettes au trio fourchette-couteau-cuillère pour qu’il convienne vraiment à tous les types de repas à emporter : nouilles asiatiques, poké bowl, sushis… Et voilà comment on a été les premières sur les couverts réutilisables écoresponsables et français !


Peux-tu nous parler de l’éco-conception des produits BINI ? En quoi sont-ils eco-responsables ?
L’éco-conception est à l’origine même de Bini, c’est dans notre ADN et notre moteur au quotidien. Dès le départ, on a vraiment réfléchi à limiter notre impact à chaque étape de fabrication.
Il y a d’abord la matière de nos produits, entièrement biosourcée, composée de copeaux de bois et d’huile de restauration recyclés. Ensuite, tout est fait en France : les Binikit et les Binibox sont conçus à Angers, et les Binimug à côté de Clermont-Ferrand.
Puis, leur assemblage est confié à des ESAT, des établissements et services d'aide par le travail qui forment les personnes en situation de handicap et leur permettent l'accès à un emploi. Les 4 ESAT avec lesquels on travaille sont tous situés sur la route entre le fabricant et le logisticien !
L’éco-conception se pense aussi en termes de packaging : on essaye d’avoir le moins d’emballage sur nos produits, alors on les entoure simplement d’un petit fourreau en papier, fixé à la main et sans colle, afin de faciliter son recyclage. Enfin, on a calculé que comparé aux couverts jetables, utiliser les couverts Bini au quotidien évite 5kg de déchets par an et par personne !
On a d’ailleurs beaucoup d’entreprises, écoles, universités et institutions parmi nos clients car elles ont un rôle important à jouer dans la réduction des déchets. Lorsque l’une d’entre elles décide d’équiper ses salariés, on offre un accompagnement pour expliquer notre démarche et sensibiliser les équipes à la réduction des déchets à l’heure du déjeuner ou autres pauses. Et c’est génial de voir un tel engouement sur le sujet !
En plus de tout cela, vos produits ont été dessinés par une designer réputée, Margaux Keller ?
Oui, on avait rencontré plusieurs designers, et Margaux s’est démarquée par son style et sa patte graphique. Elle a aussi très bien compris notre problématique dès le départ : apporter une touche de design à un produit du quotidien, tout en conservant simplicité et praticité. Elle nous a même confié qu’elle avait toujours rêvé de dessiner des couverts ! Alors on l’a embarqué dans l’aventure et aujourd’hui tous nos produits sont dessinés par elle.
L’esthétisme et le design sont importants parce que ça donne envie de sortir ses couverts, sa lunchbox, son mug, de les utiliser tous les jours, et de faire passer le message à tous que c’est facile de se mettre au réutilisable. Ça encourage tout le monde à s’équiper !


Est-ce que tu peux nous raconter comment ce partenariat entre Bini et la belle-iloise a vu le jour ?
Le partenariat a vu le jour en septembre 2024 à la Trinité-sur-mer, lors des Circulaires, un évènement local unique organisé pour les 10 ans de la Communauté de communes « Auray Quiberon Terre Atlantique ». Réunissant institutions, entreprises et habitants du territoire autour d’enjeux environnementaux tels que l’économie circulaire ou les mobilités douces, le but était d’échanger ensemble sur les bonnes pratiques à adopter et confronter l’avancement de chacun.
Bini était partenaire de l’évènement, et Caroline Hilliet le Branchu en était la marraine. Lors d’un atelier que j’animais sur l’éco-responsabilité, je l’ai rencontrée en compagnie d’un petit groupe de participants venant de la belle-iloise. On a bien discuté les uns avec les autres, et le courant est bien passé pour imaginer quelque chose ensemble… On s’est recontactés par la suite, ce qui a donné l’idée de glisser un Binikit dans Escapade iodée, le coffret nomade de la belle-iloise !
Je suis très fière de ce partenariat : il y a une dimension historique dans la rencontre entre cette très belle société française, quasi-centenaire, menée par une dirigeante très inspirante, et notre jeune start-up féminine, c’était destiné !
Tu connaissais déjà la belle-iloise ?
Oui, j’ai l’impression de la connaître depuis toujours ! Avant l’aventure Bini et mon installation à Vannes, j’ai passé beaucoup de vacances en Bretagne, enfant comme adulte, alors forcément je connais la belle-iloise, c’est incontournable dans la région… J’ai le souvenir de toutes ces belles boutiques remplies de belles boîtes de toutes les couleurs où l’on a envie de tout goûter !
Mes préférées sont les rillettes pour l’apéritif, ça me rappelle mes années étudiantes : on partait en weekend pour faire de la voile et on ouvrait les petites boîtes rondes en bateau ou sur la plage…
C’est quoi, pour toi, un repas réussi ?
Pour moi, l’important c’est que ce soit simple et efficace ! Alors les boîtes de la belle-iloise me conviennent super bien : hop ! on ouvre et c’est prêt, c’est bon et c’est facile, sans trop de préparation.
Comme je travaille beaucoup et que je suis de nature hyperactive, cuisiner n’est pas trop mon truc, je préfère les déjeuners sur le pouce… j’adore les pique-niques ! Une bonne salade bien préparée à la maison, en compagnie d’une bonne sauce, qu’on emmène dans une lunch box Bini, c’est le top ! Et le must c’est d’aller se poser en pleine nature : une plage avec du soleil ou un environnement verdoyant…


Avez-vous le projet de créer de nouveaux produits ?
Pour l’instant, on poursuit les innovations autour des arts de la table et du déjeuner nomade. Ce qui est très important pour nous, c’est d’écouter nos clients et de coconstruire les produits avec eux, qu’il s’agisse de particuliers ou d’entreprises, pour apporter une véritable différenciation avec Bini et engager le plus grand nombre vers le réutilisable.
Bini s’adresse à toute la famille, aux adultes comme aux enfants, la semaine au bureau ou à l’école comme le weekend pour les pic-nics ! Notre volonté est que nos produits soient proposés partout : à la boulangerie du coin, en station-service, en concept-store comme à la gare… et qu’ils restent accessibles en termes de prix afin d’embarquer tout le monde.
Y a-t-il un produit Bini dont tu es particulièrement fière ?
Le Binimug, notre nouveauté de l’année ! Il y a tellement de gaspillage avec les gobelets en carton : il y en a 1,5 milliard de jetés chaque année en France… Donc trouver une alternative avec un mug nomade et éco-conçu en France a été un défi très important pour nous !
Notre Binimug est vraiment unique : très léger et solide à la fois, il passe aux micro-ondes comme au lave-vaisselle ou au frigo, et son double couvercle permet de garder la boisson au chaud, au froid, que ça ne coule pas, et de boire en marchant ! Café, thé, soupes… il s’adapte à tout !


C’est bientôt l’été, quel est le programme de Bini pour l’été ?
Le programme c’est de faire un beau lancement pour le Binimug et de continuer à réfléchir à l’élargissement de notre gamme de produits. On commence aussi à se développer à l’international, et on souhaite identifier les pays où les produits Bini pourraient trouver un public afin de promouvoir le réutilisable et le Made in France auprès de cultures différentes, à commencer par les pays européens…
>> Pour en apprendre plus sur la démarche Bini et retrouver la collection complète de ses beaux produits, rendez-vous sur www.binikit.com

Cet été, emportez la mer partout où vous voulez… Avec sa valisette joliment illustrée, son kit de couverts alliant design et durabilité, et ses 6 recettes iodées, prêtes à déguster, notre coffret nomade Escapade iodée est idéal pour un pique-nique improvisé !